Vous êtes ici : Accueil >> Un appel à l’Amour

La Croix pour seul guide

La Croix du Christ se dresse au cœur de la foi chrétienne comme le signe paradoxal où se rencontrent la souffrance et la gloire, la mort et la vie, l’échec apparent et la victoire définitive. L’Église la contemple comme « glorieuse », non pas en oubliant la douleur du Calvaire, mais en y reconnaissant la manifestation suprême de l’Amour rédempteur.

« Quand le poids de la croix semble dépasser tes forces, demande secours à mon Cœur » 26/01/1921

La Croix, trône de gloire du Christ

Dès l’Évangile selon saint Jean, la crucifixion est comprise comme une « élévation » : « Quand j’aurai été élevé de terre, j’attirerai tous les hommes à moi » (Jn 12,32).

Les Pères de l’Église , comme saint André de Crète, l’appelaient déjà « le trône royal du Christ » et « l’arbre de vie ». Elle est l’instrument du salut universel et la source de toute joie.

La Croix est glorieuse non parce qu’elle supprime la souffrance, mais parce qu’elle transfigure la mort en vie et révèle la victoire définitive de Dieu sur le mal.

« C’est la croix de l’Amour … La Croix de mon Amour pour les âmes ! Tu me consoleras et tous deux nous souffrirons pour elles ! »

Au cœur des messages reçus par Sœur Josefa, le Christ parle sans cesse de son Cœur et de sa Croix. Jésus invite Josefa à partager ses souffrances. Il lui dit que toute peine, acceptée avec amour, devient participation à son œuvre rédemptrice. La Croix n’est pas présentée comme un poids inutile, mais comme un moyen de coopérer au salut des âmes.

« La Croix est la source de tout amour. Elle est la preuve la plus éclatante de mon Cœur. »

Josefa comprend sa vocation comme celle d’une victime offerte. Le Christ l’appelle à porter dans le secret les souffrances de son Cœur blessé par l’indifférence et le péché des hommes.
« Viens, ma petite victime, suis-moi sur le chemin du Calvaire. »
La Croix devient ainsi l’autel quotidien où se réalise l’offrande d’amour.

La Croix conduit à la lumière : les douleurs ne sont jamais le dernier mot. La Croix est déjà victoire, elle est déjà gloire.

LE MYSTERE DE LA CROIX

la Croix n’est pas enfermée dans la souffrance, elle est orientée vers la résurrection. Josefa le vit dans sa chair : ses peines, offertes avec amour, deviennent des semences de vie pour les âmes. la Croix est missionnaire. Chaque sacrifice uni à Jésus attire des grâces. Ainsi, la gloire de la Croix s’étend à l’Église entière. la Croix n’est lisible qu’à travers le Cœur du Christ. Elle n’est pas le symbole de la douleur pour elle-même, mais de l’Amour qui se donne jusqu’au bout.

La théologie de la Croix ne reste pas une idée abstraite. Elle devient une école de vie chrétienne :
Vivre la Croix  : à la suite de Josefa, chaque baptisé peut accueillir ses peines quotidiennes comme une participation à la Croix, unies à Jésus, pour le salut du monde.
Espérer la gloire  : le chrétien sait que toute croix est féconde, même si elle reste cachée aux yeux des hommes. Elle prépare une joie éternelle.
Annoncer l’Amour : la Croix attire, car elle est le signe du plus grand amour. Elle devient « bannière » (selon l’expression liturgique) sous laquelle les hommes trouvent le pardon et la paix.

 
Plan du site   Mentions légales   Haut de page