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Marie, Mère de Dieu

Ce premier jour de l’an nouveau, quelle fête que celle de "MARIE, MERE DE DIEU" !. Nous venons lui confier toute notre année : elle-même, la présentera au Seigneur.

Dieu a donné à Marie une place exceptionnelle dans le Mystère de notre Rédemption. Elle n’est rien moins que la Mère de Jésus, notre Rédempteur. Elle a reçu de Jésus, au pied de la Croix, tous les hommes pour fils. JP.II

Et donc, Josefa est bien sa fille. Marie remplit totalement son rôle de Mère auprès d’elle. D’autant que Josefa a reçu de Dieu une mission hors du commun. Dès l’aube de sa vie religieuse, elle est mise par Jésus lui-même sur le chemin des mystiques. C’est très dur ! Eh bien, Marie est là. Durant les quatre années que Josefa vivra aux Feuillants, quatre années toutes consacrées à l’Œuvre de Jésus, on recense quelque 61 apparitions de Marie.

Que fait Marie près de Josefa ?

Notre-Dame de la Sagesse-Eglise de Bouvignes

D’abord Marie vient confirmer Josefa dans les grâces qu’elle reçoit. C’est tellement rare, tellement surprenant, ce choix de Dieu sur elle, simple postulante, simple novice que rien ne distingue des autres ! Mais si ! C’est bien elle, Josefa, que Jésus choisit pour l’Œuvre dont il commence à lui parler. Marie intervient donc pour rassurer Josefa :
« Ma fille, tu n’es pas trompée, ta Mère le connaîtra bientôt. »
C’est que le démon travaille de son côté à semer le trouble. Aussi Marie revient-elle fréquemment. Elle reprend les paroles de Jésus :
« N’oublie pas… Rappelle-toi… Confie-toi en son Cœur…. Tous deux, nous sommes là. »

Ainsi Marie entoure Josefa de sa sollicitude. Elle est attentive à chaque moment de ses journées, à ses faits et gestes, à ses heures douloureuses de tentation car le démon l’assaille. Elle lui donne ses conseils appropriés aux situations dans lesquelles elle se trouve, appropriés aux états d’âme successifs de Josefa. Cette présence fréquente de Marie la rassure, la réconforte, l’affermit dans cette voie mystique. Mais il faut sans cesse y revenir, sans cesse se reprendre, sans cesse renaître à la confiance.

Oui, Marie rétablit la confiance chaque fois qu’elle semble faiblir, ou même qu’elle faiblit ! Car Josefa a ses moments de faiblesse. Combien de fois alors, Marie n’a-t-elle pas été son recours ?
« Oui, ma fille, tu es pardonnée »
« Oui, Jésus t’aime comme avant »
Josefa se sent en confiance avec Marie. Avec elle, elle retrouve la confiance que Jésus lui garde tout son amour. Josefa n’a-t-elle pas été fortement marquée par l’expérience du cahier que, sous la poussée du démon, elle avait jeté dans la caisse de la cuisine ? Ce cahier trois fois Marie lui a fait entendre :
« Va à la cuisine, tu le trouveras. » Il est là, en effet, tout enveloppé d’un papier blanc…. Et Marie, de lui dire quelques jours après :
« C’est moi qui l’ai recueilli… »

C’est ainsi que Marie lui apprend à assumer sa faiblesse et sa petitesse. Josefa se sent impuissante devant ce que Dieu lui demande, tout son être répugne à suivre le chemin que Dieu lui trace. C’est pourquoi Marie est là pour l’aider à se faire petite et humble, à se laisser saisir par Dieu, à sacrifier sa volonté propre, à se faire « petit enfant qui s’en remet totalement à son Père ». Marie apprend cela à Josefa.
"En face d’un chef-d’œuvre, lui dit-elle, « ce n’est pas le pinceau mais la main de l’artiste que l’on admire. Ainsi, Josefa, même s’il arrive que de grandes choses se fassent par toi, te t’attribue rien, car c’est Jésus qui agit, c’est lui qui se sert de toi. Rends-lui grâce de tant de bonté… et reste bien humble et abandonnée ».

Humilité et abandon, Marie comme Jésus, recommande instamment cette double attitude qui met l’âme à la disposition de Dieu. C’est Dieu qui agit, qui mène son Œuvre, lui qui fait le choix des moyens pour la mener à bien. Aussi Marie recommande maintes fois à Josefa l’obéissance à Jésus, la soumission aux décisions de ses supérieures :
« Obéis à Jésus, obéis à tes Mères ».
Une autre fois :
« Jésus te conduira toi et tes supérieures. Ne te sépare jamais d’elles. Reste soumise à la volonté de mon Fils ».
Et encore :
« Abandonne-toi totalement à l’Oeuvre de son Cœur. »

Pourquoi cet abandon, cet abandon total ? Pour l’œuvre de son Cœur. Et l’œuvre de son Cœur, c’est la Gloire de Dieu, c’est que « toute créature tombe à genoux pour chanter sa miséricorde." Voilà le bel horizon que Marie met devant les yeux de Josefa. Cette voie douloureuse sur laquelle chemine Josefa a une issue : la Gloire de Dieu. Quand Josefa, et c’est quasi quotidien, souffre à porter la Croix de Jésus, dans son corps et dans son âme, quand la couronne d’épines s’enfonce sur sa tête, quand son âme est oppressée, Marie se présente à elle :
«  Ma fille, je viens te dire au nom de Jésus, la gloire que tu as donnée aujourd’hui à son Cœur…Ne pense pas à toi, mais uniquement à la gloire du Cœur de Jésus et au salut de beaucoup d’âmes. »

Voilà ce que Marie lui rappelle souvent pour l’encourager, l’aider à se dépasser elle-même, à tenir pour secondaire, pour peu de choses ses propres souffrances. Ecoutons Marie :
« Ma fille, si tu veux donner beaucoup de gloire à Jésus et lui sauver beaucoup d’âmes… laisse-le faire de toi tout ce qu’il voudra et abandonne-toi à son Amour ! »

Pour conclure, regardons Marie. Elle a vécu tout cela. Elle, l’humble servante, a accompli parfaitement la volonté de Dieu. Elle a dit : « oui » à tous les chemins du Seigneur et jusqu’à la Croix dans l’abandon de tout son être au Père du ciel. Et c’est pourquoi, Josefa la voyait « si belle » dira-t-elle.

Si vous aimez méditer quelques paroles de Marie rejoignez le diaporama : "Marie accompagne Josefa"

Pour prier LE ROSAIRE DE L’AMOUR

PRIERE :

"Marie, tu es ma Mère, ô Vierge très puissante, Vierge clémente, Vierge fidèle, refuge des pécheurs.

Sois bénie et louée, Mère de mon Rédempteur, Mère des pauvres pécheurs !

Je te salue et je me réjouis à la vue des dons que t’a faits le Tout-Puissant.

Je te salue au nom de tous les hommes, de tous les saints et de tous les anges.

Je te salue et je t’aime par ton divin Fils.

Je te salue avec la pureté de l’Esprit Saint et la sainteté de la Trinité adorable.

O Vierge incomparable, Mère tendre et chérie,

je te salue nuit et jour et dans le temps et l’éternité !"

 
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