« Laisse-toi conduire les yeux fermés car Je suis ton Père et les miens sont ouverts pour te conduire » |
L’Église entière vit dans cette année 2025, une année jubilaire proclamée par le pape François sous le thème « Témoins d’espérance ». Chaque Jubilé est un temps de conversion, de renouveau spirituel et de miséricorde, mais celui-ci possède une dimension toute particulière : il nous invite à redécouvrir l’espérance comme force vivante qui transforme le cœur et le monde.
« Nous avons besoin d’espérance, comme de l’oxygène que nous respirons. L’espérance nous soutient dans les moments d’obscurité, et elle nous ouvre à l’avenir. »
Dans un monde souvent marqué par l’incertitude, la peur et le désespoir, le chrétien est appelé à être témoin d’espérance. Non pas une espérance illusoire ou naïve, mais une espérance enracinée dans le Christ ressuscité, victoire de la vie sur la mort.
La Bible nous rappelle que l’espérance fait partie des trois vertus essentielles de la vie chrétienne : « Maintenant donc ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance et la charité » (1 Co 13,13).
Saint Pierre invite chaque croyant à se préparer à témoigner : « Soyez toujours prêts à rendre raison de l’espérance qui est en vous » (1 P 3,15).
L’espérance n’est pas un simple état d’âme : elle est une certitude, celle que Dieu accomplit ses promesses et que l’histoire humaine a un sens, orienté vers le Royaume.
Dans le livre Un appel à l’Amour, la Vierge Marie parle à sœur Josefa Menéndez avec des paroles profondément actuelles. Elle insiste sur l’importance de la confiance et de l’espérance :
« N’aie pas peur… Espère tout de l’Amour de mon Fils. L’espérance attire sa miséricorde et le dispose à pardonner toujours. »
Être témoin d’espérance commence par cette confiance filiale. Là où l’homme voit la fin, Dieu ouvre un avenir.
Saint Paul écrivait : « La tribulation produit la persévérance, la persévérance la vertu éprouvée, la vertu éprouvée l’espérance » (Rm 5,3-4).
L’espérance se purifie et s’affermit dans les moments de souffrance.
Marie l’explique à Josefa :
« Quand tout semble perdu, espère davantage. Alors Jésus triomphe, car Il aime voir une âme qui, malgré sa misère, garde confiance en Lui. »
Ces paroles sont une invitation à ne jamais céder au découragement : c’est souvent dans la nuit que la lumière du Christ se révèle avec le plus d’éclat.
Témoins d’espérance pour le monde
Être témoin d’espérance, ce n’est pas seulement croire en silence, mais manifester cette espérance par une vie transformée. La patience, la miséricorde, la solidarité deviennent des signes visibles du Royaume.
La Vierge Marie insiste :
« Porte l’espérance aux âmes. Dis-leur que jamais Jésus ne se lasse de pardonner, que son Cœur est ouvert, qu’il attend. »
Ainsi, chaque chrétien peut devenir, dans sa famille, son travail, son engagement social, un signe concret que Dieu n’abandonne jamais ses enfants.
Le pape Benoît XVI rappelait dans Spe salvi : « L’espérance vécue et transmise change la vie et le monde. »
Marie confirme ce message dans ses paroles à Josefa :
« Le monde croit que tout est perdu… Non ! Dis-leur que si l’on espère, si l’on prie, si l’on se confie, le triomphe de l’Amour viendra. »
L’espérance chrétienne n’est pas passive : elle devient une mission, un feu qui se communique.
« Répète-leur que jamais Jésus n’abandonne celui qui met en Lui sa confiance. »