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la vie de Sainte Madeleine Sophie Barat

Une enfance heureuse et laborieuse, une vie toute à la gloire du Cœur de Jésus

Par ces quelques lignes, nous faisons connaissance avec Sainte Madeleine-Sophie Barat, fondatrice d’une œuvre dédiée à l’éducation et à la spiritualité du Sacré-Cœur.

Madeleine-Sophie fut d’abord une petite fille fragile, choyée, pétillante de vie et d’intelligence. Née dans la nuit du 13 décembre 1779, dans la petite ville bourguignonne de Joigny, aux lueurs d’un incendie voisin, elle était prématurée et si frêle qu’on la baptisa dès le matin.

Troisième enfant d’une famille d’artisans, tonneliers et vignerons, elle grandit dans une modeste aisance, habitant une petite maison de la rue du Puits Chardon (aujourd’hui 11, rue Davier). À sept ans, elle devint l’élève de son frère Louis, de 11 ans son aîné, qui enseignait au collège de la ville en attendant de pouvoir être prêtre. Sous sa direction austère, elle fit d’étonnants progrès dans toutes les disciplines profanes et religieuses.

Fondation de son œuvre

Dès son enfance, Madeleine-Sophie ressentit un appel profond à la vie consacrée. En 1800, sous l’influence du Père Joseph Varin, elle fonda une congrégation dédiée à l’éducation des jeunes filles et à la diffusion de l’amour du Cœur de Jésus. Son objectif était de créer une vie apostolique nouvelle, alliant intériorité et action, et de donner aux femmes un rôle essentiel dans la reconstruction sociale et ecclésiale.

Dès 1806, elle fut nommée Supérieure Générale, charge qu’elle conserva jusqu’à sa mort. Elle voyagea à travers la France et l’Europe, fondant des écoles, des pensionnats et des retraites spirituelles. En 1818, son œuvre s’étendit hors de France, notamment aux États-Unis, grâce à Philippine Duchesne, canonisée en 1988.

Madeleine-Sophie et Sœur Josefa Menéndez

Sa spiritualité est bien présente tout au long du Message donné à Sœur Josefa. Entre le 25 mai 1921 et la fin de décembre 1923, Madeleine-Sophie, alors encore bienheureuse, se manifesta seize fois à Sœur Josefa, surtout à Poitiers, mais aussi à Marmoutier et à Rome.

Elle accompagna et soutint Josefa, lui prodiguant des conseils spirituels d’une grande profondeur :

"Dépose toutes tes misères dans le Cœur de Jésus, aime le Cœur de Jésus, repose dans le Cœur de Jésus, sois fidèle au Cœur de Jésus !"

"Tu ne peux savoir avec quelle joie Je vois venir ici mes filles chéries. Du haut du ciel, je les bénis avec une tendresse de mère et je répands sur elles bien des grâces..."

"L’amour véritable se base sur l’humilité et l’obéissance à Dieu."

Une excellente éducatrice

Madeleine-Sophie était convaincue que l’éducation devait être un moyen de transmettre la foi et de former les âmes à l’amour du Christ. Voici quelques extraits de ses écrits :

"Nous désirons avant tout que le Cœur de Jésus soit honoré par une plus intense participation au sacrement de l’autel, puisque son don le plus grand est précisément l’Eucharistie."

"Cette dévotion consiste essentiellement dans l’adoration et la réparation envers le Christ et elle est surtout fondée sur l’auguste mystère de l’Eucharistie."

"Ce qui coûte, ce n’est pas ce qu’on donne à Dieu, c’est ce qu’on hésite à donner."

"Si le monde connaissait la beauté de Jésus, s’il savait combien Son Cœur est brûlant d’amour pour nous, il ne pourrait s’empêcher de L’aimer."

Son héritage et sa béatification

Madeleine-Sophie Barat mourut à Paris, dans la maison mère du Boulevard des Invalides, le 25 mai 1865, à l’âge de 85 ans, le jour de l’Ascension, comme elle l’avait annoncé quelques jours plus tôt : "Jeudi, nous irons au ciel !".

Elle fut béatifiée en 1925, et sa châsse, longtemps conservée à Bruxelles, fut transférée à Paris en 2009, où elle repose aujourd’hui en l’église Saint-François-Xavier.

Son œuvre continue d’inspirer de nombreuses personnes à travers le monde, et sa spiritualité du Sacré-Cœur demeure un puissant message d’amour et de confiance en Dieu.

 
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